Partie 4 : Comment le mettre en place ?

Réveil musculaire à la prise de poste
  • Les entreprises se posent systématiquement la question de la mise en place du réveil musculaire. Comment s’y prendre ?

De part la veille que je mène sur ce sujet, je constate qu’il existe trois grandes méthodes de mise en place :

  • L’intervention d’éducateurs sportifs
  • L’intervention d’éducateurs sportifs avec la formation en parallèle de futurs relais pour prendre la suite
  • Et la formation de relais internes

Chaque méthode présente des avantages et des points d’attention.

Le choix d’application résultera directement des objectifs fixés par l’entreprise avec la mise en place du réveil musculaire et l’enveloppe budgétaire allouée.

Une entreprise qui souhaite intégrer le réveil musculaire dans sa démarche de prévention primaire (pour faire simple : tout va bien et on souhaite que ça continue) risque de ne pas employer la même méthode qu’une entreprise qui fait face à une sinistralité importante et qui entraine une désorganisation grandissante pour l’entreprise. Dans ce second cas, on cherchera une action ultra efficace, très professionnalisée pour un enjeu à court-terme.

1ère option :

Faire intervenir un éducateur sportif est un gage de qualité via les compétences de ce professionnel.

Vous serez certain que le groupe est parfaitement encadré et que les méthodes pédagogiques de ce professionnel seront sources de motivation pour les équipes.

Également, il sera capable d’avoir en face de lui des groupes d’une quinzaine de personnes, en conservant sa qualité de prestation.

Deux points, tout de même à considérer :

  • Le coût de ces interventions. Comptez entre 80 et 150 € HT par intervention, en fonction des volumes négociés. Sur 40 semaines, 4 fois par semaine, comptez environ 15 000 € HT pour un effectif de 15 personnes max.
  • L’autonomie. Démarrer avec cette qualité de prestation, c’est devoir poursuivre sur cette voie. Très peu, voire aucun salarié ne se sentira à la hauteur pour prendre la suite, être formé et animer à son tour.

2ème option : 

Le mix : Faire intervenir un éducateur sportif qui va former des relais

Sur le papier, c’est la meilleure option. Elle prévoit une entrée en matière maitrisée et propose à l’entreprise, pour la suite d’être autonome.

Pour avoir étudié cette option de très près et m’y être intéressée à mes débuts, j’ai pu constater un frein pertinent, relevé par des entreprises qui ont optées pour cette option.

La formation des relais est assurée, la plupart du temps, sur des temps d’animation de l’éducateur sportif.

Ce professionnel est compétent dans son domaine : l’encadrement et l’animation d’activités physiques et sportives. Former des relais requiert une toute autre expertise et de solides compétences en matière de prévention des troubles musculosquelettiques. Sur les sujets étudiés (4 entreprises contactées), les éducateurs sportifs n’avaient pas cette compétence de transmission et les transitions ont été incomplètes.

3ème option

Validée en toute transparence avec Mon Entreprise Bouge ! depuis des années et permettant une véritable autonomie, très rapidement : la formation de relais internes.

Point d’attention néanmoins sur la préparation et l’accompagnement de cette méthode.

Former uniquement des relais est directement voué à l’échec. C’est insuffisant.

Le rôle de l’organisme formateur est de préparer les conditions idéales de confort à ces futurs relais. Je préciserai cela en dernière partie de ce livre blanc, en exposant, en détail, la méthodologie employée par Mon Entreprise Bouge ! pour accompagner ses clients.

 

Côté finance, la formation de ces relais peut être financée via des fonds publics (OPCO).

Pour récupérer le document intégral en pdf et en version audio, il suffit d’en faire la demande :

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